L’événement mis en place par les Nations Unies a été célébré le 5 juin, qui a cette année pour thème la protection des océans et des habitats marins contre la menace des déchets plastiques. Chaque année depuis 1974, la Journée mondiale de l’environnement est célébrée le 5 juin. Créé par les Nations Unies, l’événement vise à sensibiliser à l’action mondiale pour protéger le patrimoine naturel.

La naissance du jour

 La Journée mondiale de l’environnement est née le 15 décembre 1972, lorsqu’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 5 juin comme jour de célébration de l’événement dans le monde entier. L’objectif est d’entreprendre chaque année des actions à l’échelle mondiale pour la conservation et la valorisation de l’environnement. La date choisie par les Nations Unies coïncide avec le premier jour de la Conférence sur l’environnement humain qui s’est tenue du 5 au 16 juin 1972 à Stockholm. La première édition remonte à 1974 et, depuis lors, la Journée est devenue une force motrice pour intervenir sur les problèmes environnementaux les plus urgents dans le monde. Ce sont des millions de personnes qui ont contribué au fil des ans à conduire le changement des habitudes de consommation et des politiques environnementales nationales et internationales.

Lutte contre la pollution plastique

Le slogan choisi pour l’édition 2018 de la Journée mondiale de l’environnement est

« Combattez la pollution plastique. Si vous ne pouvez pas le réutiliser, refusez-le », ou « Combattez la pollution plastique. Si vous ne pouvez pas le réutiliser, refusez-le ». L’objectif est de stimuler les propositions alternatives au plastique à usage unique, notamment par le développement de nouveaux matériaux plus durables pour l’environnement. Selon l’Unep, le Programme des Nations unies pour l’environnement, en effet, chaque année huit millions de déchets plastiques sont déversés dans les océans : un total de 13 millions de tonnes de plastique. Pour cette raison, il était nécessaire de déclarer la guerre aux articles jetables. Les mers et les océans sont mis à rude épreuve : il suffit de penser que, selon les données mises à disposition par l’ONU, un million de bouteilles en plastique sont achetées chaque minute dans le monde et seule une infime partie de celles-ci est ensuite recyclée.

Inde pays hôte

Le centre de congrès Vigyan Bhavan à Delhi, en Inde, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, a accueilli une exposition de cinq jours, avec une série de rencontres et de débats sur le thème du plastique, ses nombreuses applications dans des secteurs tels que la construction, la médecine et la l’industrie alimentaire et sur le problème des produits jetables et des alternatives durables. « Le problème réside dans la façon dont nous consommons et éliminons le plastique », a déclaré Shri Raghavendra Rao, du ministère indien des produits chimiques et des engrais. « En Inde aujourd’hui, 45 % des plastiques produits sont jetables. C’est un gros problème ». Parmi les alternatives possibles au plastique, il y aurait l’acier inoxydable. « Les produits en acier – a déclaré Aruna Sharma du ministère indien de l’acier – durent au moins 100 ans et peuvent faire partie d’un ensemble plus ils sont produits est également zéro déchet ». Dans le même temps, cependant, selon Ashok Khosla, fondateur d’une entreprise sociale axée sur le développement durable, « les plastiques ne peuvent pas être interdits catégoriquement car ils sont si importants dans nos vies ».

Les chiffres de la pollution plastique en Italie

Le problème de la pollution plastique en mer touche également de près l’Italie. Les récentes enquêtes menées par Legambiente à travers le rapport « Green Schooner » ont révélé que 96 % des déchets flottants dans nos mers sont en plastique. Une densité de 58 déchets pour chaque kilomètre carré de mer avec des pics de 62 en mer Tyrrhénienne. Parmi les déchets les plus courants figuraient les sacs (16,2%), les bâches (9,6%), les filets et cordages (3,6%), les fragments de polystyrène (3,1%), les bouteilles (2,5%). Et une estimation qui concerne l’ensemble de la mer Méditerranée parle de  » au moins 250 milliards de fragments de plastique ». La pollution plastique affecte également les plages italiennes. Selon l’enquête Beach Litter 2018 de l’organisation environnementale, sur 78 plages surveillées, pour un total de plus de 400 000 mètres carrés, une moyenne de 620 déchets ont été trouvé pour chaque 100 mètres linéaires de plage.Et l’un des matériaux les plus trouvés est le plastique, avec un pourcentage de 80% du total.